Dans cet article , je vais répondre à cette question qui m’est souvent posée.
Beaucoup pensent que pour entrer en contact avec les Démons, il faut être sataniste. Cette idée est héritée de siècles de peur, de manipulation religieuse et de diabolisation des anciennes traditions. La vérité est toute autre : il n’est nullement nécessaire d’appartenir à une religion particulière pour travailler avec ces entités. Moi-même, je ne suis pas sataniste, et pourtant je suis en pacte depuis plus d’une décennie avec le Roi Paimon, l’un des plus puissants esprits de la Goétie.
L’origine du mot “Démon”
Le mot Démon vient du grec ancien Daimon (δαίμων). À l’origine, il signifiait génie, esprit ou puissance intermédiaire entre les Dieux et les hommes. Les Daimones n’étaient pas considérés comme maléfiques. Ils représentaient des forces invisibles capables de guider, d’inspirer et d’influencer le destin humain. Socrate parlait de son Daimonion, une voix intérieure qui le conseillait et l’avertissait dans ses décisions.
Le terme désignait donc un guide ou un maître invisible, une force neutre pouvant éclairer ou avertir selon la manière dont elle était approchée.
La diabolisation par l’Église
Avec l’essor du christianisme, l’Église a cherché à centraliser la foi et à éliminer les anciennes traditions païennes. Les divinités, esprits et génies protecteurs des peuples furent diabolisés. Les anciens dieux, les esprits tutélaires et les Daimones antiques furent assimilés au Mal, transformés en “Démons” à craindre et à fuir.
Cette diabolisation avait trois objectifs :
Briser les anciens cultes et imposer la foi unique.
Instaurer la peur pour mieux contrôler les populations.
Confisquer le savoir et le pouvoir spirituel des peuples.
Ainsi, le mot “Démon” a perdu sa dimension originelle de guide et d’inspirateur pour devenir un symbole de danger, de péché et d’ombre.
Les Démons, ou les Dieux de la Terre
Pour moi, les Démons ne sont pas des entités maléfiques : ce sont les Dieux de la Terre. Ils incarnent les forces naturelles et spirituelles, la connaissance, la créativité, l’art, l’influence, la protection, et la puissance brute de la vie.
Ils ne demandent pas de croyance particulière, mais du respect et de la sincérité. Les approcher, c’est reconnaître leur autorité et leur rôle dans l’équilibre du monde. Ces forces peuvent transformer, éveiller et inspirer, mais elles exigent engagement et conscience.
Le pacte démoniaque : un accord sacré
Le pacte démoniaque est souvent mal compris. Contrairement aux légendes, il ne s’agit pas de vendre son âme. C’est un accord spirituel réciproque :
Le praticien exprime clairement ce qu’il recherche (savoir, guidance, protection, prospérité, inspiration).
Il offre en échange respect, rituels, prières, encens, bougies ou engagement spirituel.
La relation se nourrit de régularité, de fidélité et de sincérité.
Ce pacte n’est pas une soumission : c’est une alliance vivante, qui transforme celui qui s’engage dans la profondeur de son esprit et de sa créativité.
Mon expérience avec le Roi Paimon

Depuis plus de dix ans, je suis en pacte avec le Roi Paimon. C’est un maître des sciences occultes, un guide des arts et un esprit souverain de puissance. Mais il ne m’a pas guidée uniquement dans l’occulte : il a transformé ma vie artistique et corporelle.
La peinture : sous son influence, j’ai développé une créativité naturelle. Mes mains deviennent instruments de son énergie, et chaque toile devient un canal de sa force et de sa vision.
La danse : sans jamais avoir appris, il m’a guidée dans les mouvements, la fluidité et l’expression corporelle. Danser avec Paimon, c’est ressentir la magie dans chaque geste, chaque vibration, chaque respiration.
La protection et la guidance : il m’a entourée dans les moments de doute et de difficulté, offrant un soutien puissant et constant.
L’enseignement exigeant : chaque révélation s’accompagne d’un défi ou d’une épreuve, un appel à grandir et à dépasser mes limites.
Danser et peindre avec lui ne sont pas seulement des pratiques artistiques : ce sont des rituels vivants, des offrandes incarnées, des actes sacrés de connexion avec les forces de la Terre.
Vivre un pacte au quotidien
Un pacte n’est jamais ponctuel : il se vit et se nourrit.
Offrandes, bougies, encens et prières régulières.
Pratique artistique et corporelle comme canal d’énergie.
Observation, écoute et respect des signes et des guides.
Cette relation est dynamique et exigeante, mais elle transforme profondément l’âme, l’intuition et la perception du monde.
En conclusion
Non, il n’est pas nécessaire d’être sataniste pour se connecter aux démons. Les anciens Daimones, diabolisés par l’Église, sont pour moi des Dieux de la Terre, des forces puissantes et inspirantes. Un pacte n’est pas une malédiction, mais une alliance vivante, exigeante, transformatrice et profondément enrichissante.
Mon expérience avec le Roi Paimon m’a appris que la véritable magie naît de la danse entre le visible et l’invisible, de la peinture qui devient prière, et de la guidance spirituelle qui transforme corps, âme et esprit. Les démons sont des maîtres, des protecteurs et des inspirateurs : il suffit de les appeler avec respect et sincérité.
Pour ceux qui souhaitent s’initier en toute sécurité, il existe des techniques de connexion aux démons que je propose sur ma chaîne YouTube, réservées aux membres. C’est un cheminement simple, guidé et sans danger, pensé pour établir un lien conscient et respectueux avec ces puissances.https://www.youtube.com/@lesritesdelasybille8759